This was last Tuesday in the Ouest France, one of the largest regional paper in France! (I am working on the translation!)
ouest-france-september-12-2016
Le yoga de San Francisco va s’enraciner en ville
Le yoga de San Francisco souhaite s’installer à Saint-Briac, à raison de deux stages par an. Anne Barbaret est à l’origine du projet.
Le projet
Des visiteuses américaines ont fait sensation, pendant une semaine, au cœur de la commune. Elles ne sont pas passées inaperçues dans leurs tenues adéquates, traversant le centre-ville jusqu’à l’ancien presbytère qui abritait le premier stage imaginé depuis San Francisco (ÉtatsUnis). À l’origine de ce projet : Anne Barbaret, dont le père Georges n’est autre que l’ex-président de la Fédération française de golf et, par ailleurs, conseiller municipal briacin. Alors pourquoi ce choix de SaintBriac ?« Plutôt que la Normandie, très connue des Américains, j’ai choisi la Bretagne, moins visitée. Saint-Briac est aussi une cité chargée d’histoire, liée aux États-Unis par un monument remarquable, mais également par des hommes comme John Kerry ou Tony Vaccaro », résume Anne Barbaret.
Nouveaux liens américains
Voici vingt ans qu’Anne Barbaret vit aux États-Unis.« J’étais directrice des ressources humaines dans une importante société. Adepte du yoga, il y a cinq ans, j’ai eu envie d’enseigner cette discipline et de mettre en place des stages intensifs de découverte, pour répondre à une demande croissante. » Un premier essai a été conclu de façon magistrale à Saint-Briac et, déjà, une attente confirmée pour la poursuite du projet parmi les quinze participantes. Les premières stagiaires ?« Des femmes américaines âgées de 30 à 75 ans. Certaines sont retraitées. D’autres occupent des postes importants dans différentes sociétés, ou exercent une profession libérale. Elles sont venues ici avec maris ou conjoints. » Tout ce petit monde a été hébergé dans deux résidences briacines et a participé activement à l’activité locale.« Grant Springer, éminent professeur de cuisine à New York, est aussi venu nous rejoindre. Il nous a préparé d’excellentes recettes à partir de produits locaux, surtout poissons et crustacés. Chacun faisant son shopping, à tour de rôle, dans les commerces briacins. » L’histoire locale a été enseignée aux Américaines. Avec la participation de François Benicy, le patron des Passeurs de mémoire et des Amis de Tony Vaccaro. Saint-Briac vit à l’heure américaine depuis près de cent ans, avec la famille Forbes. Depuis, d’autres familles ont élargi le cercle. Et voici une nouvelle aventure qui n’est pas pour déplaire.